comité français de lutte contre l hypertension artérielle
8 conseils de patients hypertendus aux autres patients” 1. Organisez le dépistage de votre hypertension artérielle et allez rapidement voir un médecin en cas d’anomalie, même en
Itis Comité Français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle. Comité Français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle listed as CFLHTA Comité Français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle listed as CFLHTA
LeComité français de lutte contre l’hypertension artérielle (CFLHTA) Mis en ligne le 01/03/2001 Auteurs : Lire l'article complet (pdf / 160,08 Ko) Fondé en 1971, le Comité français de lutte
Accueil Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle. Avr - 2021 - 26 avril. Santé . Tension, trop ou pas assez: 12 pistes pour
Daprès une étude réalisée à la demande du Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle, 30% des plus de 35 ans sont traités par un médicament antihypertenseur. Mais
nonton film tell me what you saw. Publié le 13/12/2009 à 11h00 - Mise à jour le 20/09/2012 à 16h17 par Catherine Viot - Lecture en 2 min Le 15 décembre 2009, à l'occasion de la journée nationale de l'hypertension, le Comité français de lutte contre l'hypertension artérielle propose un test sur Internet permettant d'évaluer l'état de ses artères, reflet du risque cardio-vasculaire. Journée de l’hypertension un test pour évaluer ses risques En France, 15 millions de personnes sont concernées par l'hypertension près de 11 millions sont traitées et on estime qu'environ quatre millions ne sont pas dépistées. Une personne de plus de 65 ans sur deux est touchée par la l'âge, le tabac, l'excès de cholestérol et le diabète, l'hypertension est l'un des principaux facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire accident vasculaire cérébral ou infarctus du myocarde, artériopathie des membres de pression dans les vaisseaux rigidifie les artères, accélérant leur vieillissement et augmentant le risque de formation de dépôts qui les beaucoup d'hypertendus, le risque cardiovasculaire reste abstrait, car l'hypertension donne peu de symptômes, voire pas du tout. Six questions pour connaître l'âge de ses artères Le Comité français de lutte contre l'hypertension artérielle CFLHTA a eu l'idée d'aider les personnes souffrant d'hypertension à prendre conscience de leur risque cardiovasculaire à travers un test rapide et validé scientifiquement intitulé "Hypertendus, connaissez-vous l'âge de vos artères ?".Pour le faire, il vous suffit de vous rendre sur le site et de répondre à six questions simples votre âge, votre sexe, si vous êtes diabètique... Il vous faudra connaître votre pression systolique le plus haut des deux chiffres de la tension artérielle et vos taux de cholestérol total et de bon cholestérol HDL.Ces données permettent à un programme informatique de calculer instantanément l'âge réel de vos artères, âge vasculaire, que vous pouvez comparer à votre âge Flash 2009 menée par le CFLHTA montre que 83 % des hypertendus ont un âge vasculaire supérieur à celui qu'indique leur date de naissance. Mais 10% d'entre eux seulement en sont conscients. Vous aimez cet article ? Cet été, profitez de nos offres d’abonnement à prix réduits pour partager ensemble bonne humeur, conseils santé, bons plans et infos immanquables ! Avec Notre Temps Santé & Bien-Être, prenez soin de vous.
Le bulletin épidémiologique », publié le Mardi 16 décembre, par le Comité Français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle met en avant que les français sont hypertendus et que 20 à 50% d’entre eux ne le savent pas ou ne sont pas traités comme il se doit. Dans ce bulletin, nous pouvons y trouver 2 études qui ont été menées en métropole. La première enquête a été réalisée par l'Institut de veille sanitaire INVS en 2006-2007. L’échantillon comporte 2 413 Français tirés au sort âgées de 18 à 74 ans qui ont accepté de se soumettre à plusieurs mesures de leur tension artérielle. Voici un résumé des résultats obtenus - 77 % des volontaires ont une tension artérielle normale et 23 % ont des valeurs élevées 28,3 % des hommes et 17,7 % des femmes - L'hypertension frappe 31 % de la population en prenant en compte les personnes ayant une tension normale grâce aux traitements - La fréquence de l'hypertension artérielle HTA croît de manière linéaire avec l’âge - Deux tiers des 63-74 ans sont concernés - 52,2 % des hypertendus ont déclaré être au courant de leur hypertension - Les femmes sont mieux informées que les hommes au niveau du statut tensionnel - Supposition d’un lien entre le niveau d'éducation et l’hypertension - 52,4 % des volontaires n'ayant que le certificat d'études apparaissent hypertendus - 23 % des volontaires diplômés de l'enseignement supérieur apparaissent hypertendus - cause consommation excessive d'alcool et obésité moins important dans les milieux plus éduqués. Une seconde enquête a été créé, dite Mona Lisa où un tirage aléatoire a été effectué sur 4 825 personnes provenant des listes électorales dans la communauté urbaine de Lille et dans les départements du Bas-Rhin et de la Haute-Garonne. Quelques résultats - Les chiffres de la tension artérielle sont plus élevés à Lille et à Strasbourg qu'à Toulouse - L'hypertension est plus fréquente chez les hommes - 23 % des hommes de 35-44 ans sont hypertendus - 79,8 % des 65-74 ans sont hypertendus - 80 % des hypertendus bénéficient d'un traitement dans cette étude - Seulement 24 % des hommes et 39 % des femmes ont une hypertension correctement contrôlée par les médicaments - La fréquence de l'HTA croît de manière linéaire avec l’âge Il y a peut-être quelques différences entres ces deux enquêtes mais nous pouvons dire que trop de personnes ignorent qu’ils sont atteint d’hypertension ou qui ne sont pas traités comme il se doit malgré les nombreuses campagnes d’informations qui sont effectuées. Sources
Journée de l'hypertension Par Mathias Germain A l'occasion de la journée de l'hypertension, les spécialistes alertent sur les risques de cette maladie. Ils comptent sur l'automesure et la consultation d'annonce pour que les malades se prennent en main. Darron Cummings/AP/SIPA Publié le à 10h00 A peine 2 % des hypertendus traités réalisent les automesures nécessaires au suivi de leur maladie, s’inquiète le Dr Bernard Vaïsse, cardiologue à l’hôpital de la Timone à Marseille, et président du Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle CFLHTA. Autre chiffre inquiétant à peine un malade sur deux applique les recommandations hygiéno-diététiques ou prend son traitement à la lettre. D’après des études réalisées par l’Assurance maladie, ou des équipes de recherche en cardiologie, 50 % des hypertendus qui débutent un médicament antihypertenseur l’auront stoppé avant le 200e jour… Seulement 49 % des malades s’appliquent à réduire leur poids, et 52 % pratiquent de l’activité physique quotidiennement. Les hypertendus peu consients des risquesUn constat alarmant que dressent les spécialistes à l'occasion de la journée nationale de l’hypertension qui se déroule ce mardi. Ils veulent donc inciter les malades à être de véritables acteurs des consultations auprès des médecins. Les malades ne prennent pas toujours conscience des risques de complications, or l’HTA affecte le cerveau, le cœur et les reins… avertit le cardiologue marseillais. Elle a été classée par l’Organisation mondiale de la santé en deuxième position, juste après le tabagisme, sur la liste des facteurs diminuant le nombre d’années de vie en bonne santé. Ce qui est dommage, c’est que la pression artérielle peut être bien contrôlée par l’activité physique, par une bonne alimentation, et par les médicaments. » Ecouter le Dr Bernard Vaïsse, président du Comité français de lutte contre l'HTA. Le vrai problème est de prendre conscience de cette maladie silencieuse. » Pour remédier à ces problèmes d’observance et d’adhérence aux traitements, le Comité français de lutte contre l’hypertension souhaitent que les médecins, à 80 % des généralistes, et leurs patients prennent du temps lors de la première consultation d’annonce. Des consultatons d’annonce ont été mises en place pour le cancer, le VIH… il faut la même chose pour l’HTA, il faut que le médecin et le malade aient du temps pour établir la stratégie thérapeutique, pour bien comprendre les risques et les moyens de les éviter. Toutes les enquêtes auprès des malades montrent qu’ils manquent d’information une majorité d’entre eux ne connait pas la cause ou les causes de leur hypertension, ou n’a pas en tête leurs derniers chiffres de tension. » Des appareils d'automesure à disposition chez les médecins Le CFLHTA plaide donc pour la mise en place de consultations d’annonce et des consultations d’adaptation du traitement. Et le Comité en accord avec le ministère de la santé a fixé un objectif 70 % des hypertendus avec une pression artérielle sous contrôle en 2015. De son côté, l’assurance maladie a pris une initiative pour promouvoir l'auto-mesure. Pour 2014, elle a commandé des appareils d’auto-mesure que les médecins de ville pourront mettre à la disposition de leurs hypertendus afin qu’ils expérimentent l’auto-mesure de leur pression artérielle. L’assurance maladie souhaite ainsi équiper tous les médecins de ville qui le souhaitent d’ici trois ans. En janvier prochain, les médecins volontaires de quatre départements l’Aube, l’Aude, l’Isère et le Tarn pourront bénéficier de cette mesure. Ils pourront ainsi expliquer au malade la sacro-sainte règle de l’auto-mesure, la règle de trois » trois mesures pendant le mois précédant la conseultation chez le médecin, trois mesures le matin après le petit déjeuner, trois mesures le soir après le dîner. Ecouter le Dr Bernard Vaïsse "La règle de trois appliquée à l'auto-mesure "Si le malade ne souhaite pas faire cette auto-mesure, son praticien peut lui proposer un holter tensionnel, un dispositif médical électrique qui permet de prendre des mesures automatiquement pendant un certain temps. L’appareil porté directement par le malade relève la pression artérielle toutes les 15 ou 30 minutes pendant 24 outils aident à la prise de conscience et à un meilleur contrôle de la maladie les centres spécialisés d’hypertension ont développé un questionnaire de préparation à la consultation. Ainsi, l’unité d’hypertension de l’hôpital européen Georges-Pompidou AP-HP a conçu un questionnaire-patient de préparation à la consultation d’hypertension, baptisé HY-Quest. Ce questionnaire qui comporte pas moins de 133 questions, est rempli par le patient à son domicile puis apporté à la consultation pour être pris en compte par le médecin. 133 questions pour préparer la consultation Le principe est de remplir le questionnaire à domicile pour que le patient ait le temps nécessaire et suffisant de répondre aux questions, qu’il puisse recopier ses ordonnances précédentes et éventuellement se faire aider par un proche, explique le Dr Nicolas Postel-Vinay, hypertensiologue à l’HEGP AP-HP. L’utilisation de Hy-Quest contribue à structurer l’interrogatoire du patient afin de limiter les omissions dans les antécédents personnels et familliaux, le mode de vie, les intolérances au traitement, les examens complémentaires et les traitements en cours. Il nous permet de dégager du temps pour un dialogue personnalisé avec le patient sur son histoire, son projet de prise en charge ou son niveau d’information » Une étude récente a montré que cet outil a été bien accepté par les patients et que la concordance des réponses du patient avec celle du médecin est bonne. Les patients ont montré une forte motivation, seulement 10% d’entre eux ont oublié de rapporter leur questionnaire à la consultation.
Les buts de l'association mieux faire connaître les problèmes de l’hypertension artérielle au grand public et plus particulièrement au corps médical ou au corps pharmaceutique ; entreprendre toutes les actions de formation ou d’information pour atteindre cet objectif ; les actions de formation menées par le CFLHTA reposent sur les travaux de la société française d’hypertension artérielle, filiale de la société de cardiologie ainsi que sur les travaux de la ligue mondiale contre l’hypertension.
infostension, la newsletter de l’hypertension artérielle Pour recevoir chaque mois infostension, abonnez-vous Consulter les anciens numéros Juillet 2022 hypotension chez les hypertendus Le sommaire LES CONSEILS DU Pr XAVIER GIRERD Soigné pour de l’hypertension mais avoir des tensions basses que faire ? écouter le podcast ou regarder la vidéo Auteur Pr Xavier Girerd, Cardiologue et Président de la Fondation de Recherche sur l’Hypertension Artérielle Je souhaite vous faire part des propos que je tiens en consultation lorsqu’un patient soigné pour une hypertension me signale qu’il trouve que sa tension est basse ». Pour le médecin une tension basse » recouvre plusieurs situations Si la tension SYStolique affiche moins de 100 lorsqu’elle est mesurée au calme en position assise il s’agit alors d’une hypotension de repos. Une diminution des antihypertenseurs doit être éventuellement décidée par le médecin. Si la tension SYStolique est plus basse mesurée en position debout que lorsqu’elle est mesurée en position assise ou couchée et que la différence est de plus de 20 entre ces deux tensions il s’agit alors d’une hypotension dite orthostatique qui veut dire tension basse lors du passage à la position debout. Cette situation est complexe à gérer et l’avis d’un spécialiste gériatre, neurologue, cardiologue est souvent nécessaire. Si la tension SYStolique ne présente aucune de ces deux caractéristiques mais que la tension est plus basse à la maison que chez le médecin il s’agit alors probablement d’un effet blouse blanche », un phénomène qui concerne près de 30 % des patients ! J’informe mes patients que ce sont les chiffres du domicile qui doivent être pris en compte pour adapter les médicaments antihypertenseurs et de leurs dosages. Mais j’explique qu’il faut mesurer la tension au minimum le matin et le soir sur une journée et si possible pendant 3 jours de suite avant de décider d’une adaptation prendre plus ou moins de comprimés de son traitement anti-hypertenseur. En parler à son médecin est aussi très important car la durée des effets sur la tension de chaque médicament est variable et ces connaissances de pharmacologie ne sont pas facilement accessible aux non professionnels de santé. Enfin, j’essaye de faire entendre à mes patients qu’avoir une tension basse » est meilleur pour le système cardio-vasculaire que d’avoir une tension haute ». Je prends comme exemple celui de la tension des centenaires qui est restée le plus souvent inférieure à 120 toute leur vie ! Ainsi, pour vivre sans complication cardio-vasculaire, avoir une tension basse est ce que souhaite un expert à ses patients hypertendus. Écoutez ou lisez les avis d’autres experts sur ce sujet LA TENSION EN CHIFFRES En 2018 en France métropolitaine, une hypotension concerne 7% des adultes et 3% des sujets traités par antihypertenseurs. écouter le podcast ou regarder la vidéo Auteur Pr Xavier Girerd, Cardiologue et Président de la Fondation de Recherche sur l’Hypertension Artérielle L’enquête PREDIC HTA a été réalisée en 2018 sur la population des travailleurs des Boulangeries artisanales de France métropolitaine. Un kit permettant de mesurer sa tension par autodépistage qui comportait un tensiomètre automatique avec brassard au bras connecté à une tablette numérique avec une application permettant d’apporter une aide pour réaliser un AutoTest de la tension sans l’aide d’un professionnel de santé, a été mis à la disposition, pendant l’année 2018, de 12 000 boulangeries artisanales réparties en France métropolitaine. 3 mesures de tension consécutives séparées de 1 minute d’intervalle, réalisées en position assise, en gardant le brassard sur le même bras, ont été effectuées de façon volontaire par les employés des boulangeries pendant leur présence sur leur lieu de travail. Les données de 7 502 sujets avec la description de quelques paramètres concernant leur état de santé ont été télétransmises et analysées de façon anonyme. L’hypotension a été définie comme la présence d’une tension SyStolique de 100 ou moins sur la 3e mesure de tension effectuée en position assise. Les résultats montrent que, dans la population adulte, 7% des sujets ont une hypotension mais que chez ceux qui déclarent prendre des médicaments antihypertenseurs, la fréquence de l’hypotension ne concerne que 3% des sujets. L’hypotension est la plus fréquente chez les sujets les plus jeunes ne prenant pas de médicaments antihypertenseurs et concerne 9,5% des sujets de moins de 35 ans. Chez les sujets qui sont traités par antihypertenseurs, l’hypotension est plus fréquente chez les moins de 35 ans à 7% de ce groupe que chez les plus de 55 ans à 4% de ce groupe. Ainsi en France, les données qui concernent la fréquence de l’hypotension sont mal connues. Toutefois, les patients traités par antihypertenseurs devraient réaliser trois mesures consécutives de leur tension pour porter le diagnostic d’une hypotension lorsqu’un Autotest de la tension est effectué avec l’aide d’un tensiomètre automatique. Pour obtenir plus de données sur la tension et ses risques associés, lisez ou écoutez les conseils des experts médicaux des Voix de l’Hypertension ». Écouter Les Voix de l’Hypertension Regarder Hypertension France L’INVITÉ Pr Olivier Hanon, gériatre, Président du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle Hypotension – conseils aux patients Le plan gouvernemental Prévention de chutes en France écouter le podcast ou regarder la vidéo Vous êtes expert de l’hypertension artérielle chez le sujet âgé, quel conseil donnez-vous à vos patients vis-à-vis de la tension basse ? Le traitement de l’HTA est important et bénéfique chez le sujet âgé et très âgé mais parfois on peut avoir un effet inverse le traitement fait trop baisser la pression artérielle et entraine une hypotension. L’hypotension est définie par une pression artérielle systolique inférieure à 100 mm de mercure si cette tension s’accompagne de symptômes vertiges, grande fatigue, malaises. Si l’hypotension est présente au passage en position debout, il s’agit d’une hypotension orthostatique dont le risque est la chute car l’on sait que la présence d’une hypotension orthostatique augmente le risque de chutes par 1,7. La fréquence de l’hypotension orthostatique augmente avec l’âge, et dans certaines études, l’hypotension orthostatique concerne 20 % des sujets âgés de plus de 80 ans. Chez le sujet âgé qui présente une hypotension la recherche des causes doit être très complète car le plus souvent il n’y a pas une seule cause mais un mélange de plusieurs causes Bien évidemment les médicaments antihypertenseurs sont souvent une cause et il faut alors faire effectuer des mesures de tension au domicile pour confirmer l’hypotension, puis diminuer et /ou modifier la répartition des médicaments à différents moment de la journée. Il faut aussi rechercher la prise d’autres médicaments qui peuvent être prescrits par d’autres médecins. Par exemple, les médicaments psychotropes et les antidépresseurs peuvent provoquer parfois des hypotensions. par temps de canicule, il faut évoquer l’hypotension liée à la déshydratation mais aussi au suivi d’un régime sans sel trop strict. L’hypotension peut aussi être le signe d’une dénutrition particulièrement chez le sujet âgé et isolé ou souffrant d’un cancer ou d’une maladie d’Alzheimer. Parfois, l’hypotension est le signe d’une atteinte neurologique, comme dans la maladie de Parkinson, le diabète ou l’insuffisance rénale. En cas d’hypotension orthostatique chez un sujet âgé, il doit être proposé des petits trucs » il faut proposer la décomposition du lever » on est allongé, on se met assis, puis debout ; il faut boire au moins litre par jour et ajouter du sel à l’alimentation qui donne soif et aide à la bonne hydratation en particulier si il fait très chaud , mais il faut limiter les boissons alcoolisées ; il faut proposer le port de bas de contention ; il faut essayer lorsque l’on sent venir un malaise d’agripper ses deux mains devant le sternum et les écarter vigoureusement ; il faut, en accord avec le médecin, revoir la liste des médicaments pour essayer de la diminuer. Pouvez-vous nous parler du plan antichute » qui va être mis en place par le gouvernement à partir de 2022 ? En France, 2 millions de sujets font des chutes chaque année. Ce problème de santé publique est en relation avec le vieillissement de la population, car les chutes concernent 20 à 30 % des sujets de plus de 65 ans et 50 % des plus de 85 ans. On dénombre que 100 000 hospitalisations par an ont comme motif chute » et l’on estime qu’il en découle 10 000 décès par an soit plus que les décès liés aux accidents de la route ! L’objectif du plan gouvernemental est de réduire le nombre de chutes graves de 20 %. Il va être réalisé un repérage des sujets à risque de chutes, en particulier chez les sujets ayant un profil de fragilité » qui sera recherché s’il y a la présence d’au moins 3 anomalies dans la liste perte de poids de – kg dans la dernière année apparition d’une fatigue importante absence totale d’activité physique marche à vitesse lente < 1m/sec faiblesse musculaire avec incapacité de se lever 5 fois de suite d’une chaise sans s’aider des bras en moins de 15 secondes Pour ce plan de santé publique, 5 axes seront mis en place Repérer le risque de chute et alerter Aménager son logement pour éviter le risque de chute Des aides techniques à la mobilité faites pour tous L’activité physique meilleure arme antichute La téléassistance pour tous L’INFO RECHERCHE Fréquence et facteurs de risques des chutes graves chez les hypertendus écouter le podcast ou regarder la vidéo Auteur Dr MC Wimart, vice-présidente du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle Au cours du suivi des patients traités pour une hypertension artérielle, des chutes graves sont parfois observées. Il est alors évoqué la possibilité qu’une tension basse soit à l’origine de la chute, en particulier si celle-ci survient chez un sujet âgé. D’autres causes peuvent être à l’origine d’une chute grave chez l’hypertendu les troubles de la vue ou de l’équilibre, la présence d’autres maladies chroniques diabète, cancer, démence, ou la prise de certains médicaments qui favorisent l’hypotension orthostatique anti-dépresseurs, neuroleptiques, certains anti-hypertenseurs. Enfin, il a été montré que les chutes graves étaient plus fréquentes chez les sujets ayant un état dit de fragilité » frailty en anglais. Pour répondre à la question des causes des chutes graves chez les patients soignés pour une hypertension artérielle, une équipe médicale multidisciplinaire a analysé les données des participants australiens d’une étude entreprise pour savoir si de l’aspirine devait être prescrite pour prévenir les maladies chez des sujets âgés étude ASPREE. Pour cette analyse, il a été calculé la variabilité de la Pression Artérielle » en comparant les chiffres de la tension mesurés par un tensiomètre automatique à 3 consultations médicales effectuées de façon consécutives sur une période de 2 ans. Il a aussi été comptabilisé l’éventuelle survenue d’une chute grave provoquant une fracture et imposant une hospitalisation pendant une période de suivi de 7 ans en moyenne. Chez 16703 sujets, initialement âgés de 75 ans, avec 37 % identifiés comme fragiles », et dont 55 % suivaient un traitement antihypertenseur, 1539 soit 0,9 % ont fait au moins une chute grave. Dans cette étude, les facteurs de risque » d’une chute grave ont été un âge élevé, la fragilité » du fait d’une maladie cardiovasculaire déclarée, le sexe féminin, et la prise de médicaments antihypertenseurs de la famille des diurétiques ou des bêta-bloquants. Une pression variable entre les consultations n’a été un facteur associé au risque de chute grave que chez les patients fragiles » mais aucune association n’a été retrouvée entre la valeur de la tension haute ou basse et le risque de chute grave. En conclusion, les résultats de cette étude indiquent qu’un patient soigné avec des antihypertenseurs présente un risque faible de faire une chute grave et que d’autres raisons qu’une tension haute, basse ou variable » doivent être recherchées chez l’hypertendu en cas de chute grave provoquant une fracture. Lire la publication en anglais TENSION SOUS LES TROPIQUES, BD, Pr Xavier Girerd Chaque mois, découvrez une nouvelle planche tirée de la bande dessinée sur l’hypertension artérielle qui raconte les vacances mouvementées d’une hypertendue sous les tropiques. télécharger la planche de juillet 2022 Les mini-séries de la Fondation Consulter les archives infostension
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