combien de temps pour écrire 10 pages

Hello Pour te donner une réponse et ne pas botter en touche : le rythme du nano (challenge du mois de novembre, écrire 50 000 mots en un mois) c'est 1600 mots par jour. Personnellement j'ai pu le tenir en bossant (certes un job calme) et en relisant chaque jour les écrits de la veille + les écrits du jour. Ça reste bien sûr de la End‘autres termes, si vous envisagez de rédiger un article en 2 heures, vous aurez beaucoup de chances de le terminer durant ces 2 heures imparties – à condition qu’il s’agisse d’un délai raisonnable. Tandis que, si Nombrede pages en A4 pour un roman poche de 250 p. Fermé. Word. Bob - 14 avril 2018 à 14:22. eriiic - 14 avril 2018 à 17:43. Bonjour, J'écris actuellement mon premier roman. J'écris sur format A4, Times New Roman 12 et en suis à la page 75. Je souhaiterais savoir à combien de pages cela correspond sur un format livre de poche, mêmes Retourdans l’événement interblogueurs CoulissesDuBlog organisé par Mia de Trucs de blogueuses. Cette semaine, le thème porte sur le temps passé à écrire un article de blog. Comme mon activité est plutôt d’écrire des romans 😉 j’ai décidé d’extrapoler un peu le thème Je l’ai déjà évoqué dans d’autres billets, on me dit souvent (comme Maismoi, je vous dis que l’on fêtera au ciel trois, dix fois plus pour un de mes enfants qui sait pardonner comme je le fis, et que son pardon apporte sur terre la bénédiction de Dieu. Et moi seul sais de combien de bénédictions vous avez besoin pour éloigner les châtiments qui menacent.” [1] Dans les dictées du 23 avril 1943. nonton film tell me what you saw. Je lis des manuscrits d’auteurs débutants depuis maintenant plusieurs années, dans le cadre de programmes d’accompagnement. Mon rôle est de lire les oeuvres et de les annoter pour permettre aux apprentis écrivains d’améliorer leur récit et leurs compétences générales en écriture. J’ai constaté, au fil du temps, que les mêmes erreurs reviennent toujours dans ces manuscrits. Peu importe le genre de roman qui est présenté. Je me suis dit qu’il serait bon de présenter les 5 erreurs les plus fréquentes que je vois à l’intérieur de ces projets, et d’y proposer des solutions concrètes. Ça aidera peut-être certaines personnes à les éliminer avant la fin de leur premier jet. Car ces erreurs, vous les faites peut-être! Erreur 1 Ne pas maîtriser son français Ça pourrait paraître une évidence, mais beaucoup de débutants se lancent dans l’écriture sans connaître les bases du français. Parfois, je reçois des manuscrits avec tellement de fautes que je dois plisser les yeux pour décoder » ce qui est écrit. Quelle expérience de lecture cela donne, d’après vous? Ces auteurs devront réaliser tôt ou tard que la langue française, c’est leur outil principal, au même titre que le crayon est l’outil des dessinateurs. Un illustrateur qui ne sait pas comment tenir un crayon va tacher ses feuilles avec la paume de sa main et faire des traits aléatoires qui suinteront d’amateurisme. C’est pareil pour l’écrivain qui fera des fautes à tous les 5 mots. Il ne sera pas crédible. Les maisons d’édition engagent normalement des réviseurs linguistiques avant de publier un ouvrage, certes, mais ils préfèrent — de loin — lire des manuscrits de gens qui démontrent une excellente maîtrise du français. Pour éviter cette erreur Améliorez vos aptitudes en français. Suivez des cours de rattrapage et relisez vos ouvrages de grammaire. Écrivez beaucoup et faites l’effort de vérifier si vos phrases sont exemptes d’erreurs, que ce soit dans votre projet littéraire ou dans votre courrier électronique. Achetez un logiciel comme Antidote et passez vos textes au peigne fin. Pour en savoir plus, lisez mon article intitulé Pourquoi il faut maîtriser son français pour écrire un roman ». Erreur 2 Mettre en scène des personnages en carton C’est quoi, un personnage en carton? C’est un personnage qui n’a absolument aucune profondeur, et qui a été inséré dans une histoire simplement pour remplir un rôle ». Il arrive, il exerce sa fonction, puis on ne le revoit à peu près jamais. Et durant les rares moments où on l’aperçoit, il agit comme un automate on sent que l’auteur le pousse très fort pour l’amener dans une direction précise. Ce genre de personnage irrite les lecteurs. Et les manuscrits des débutants en contiennent un grand nombre. Lorsqu’on ouvre un livre, on veut s’identifier aux personnages qu’il contient. On veut ressentir leurs émotions, et on s’attend à ce qu’ils agissent de façon crédible. D’une certaine manière, ils subissent » l’histoire et on veut savoir comment ils seront affectés par elle. Si vous n’insérez que des pantins préprogrammés, vous tuez le plaisir de lecture dans l’oeuf. Pour éviter cette erreur Souvenez-vous que vos personnages avaient une vie avant le commencement de votre histoire, et que cette vie continuera probablement après. Faites des fiches de personnages et trouvez des motivations profondes à vos protagonistes. Considérez-les comme des humains normaux et essayez de voir le monde à travers leur point de vue. Erreur 3 Présenter un récit qui manque clairement de recherche Je ne me souviens plus combien de fois j’ai reçu des manuscrits de romans policiers où les auteurs n’avaient ABSOLUMENT AUCUNE IDÉE du fonctionnement de base d’un corps de police ni de la loi en général. On va s’entendre sur une chose. Si vous choisissez de mettre en scène des policiers, vous devez savoir ce qu’ils font en rentrant au poste le matin, quels formulaires ils doivent remplir dans une journée, pour quelles raisons ils ont le droit d’utiliser la force létale, et bien plus. Vous devez vous informer jusqu’au point où vous serez capable de penser comme un policier parce que vos personnages, eux, le feront certainement. Vous comprenez que ce conseil ne s’applique pas uniquement aux romans policiers. Il va arriver que votre projet demande un minimum de recherches, par exemple, si vos personnages visitent une ville étrangère, s’ils lisent un texte dans une langue inconnue ou s’ils pratiquent un métier que vous ignorez. Votre devoir sera alors de démystifier ces sujets avant d’en parler. Ça vous évitera de dire des conneries. Pour éviter cette erreur Lisez des romans qui s’intéressent aux mêmes sujets que vous abordez. Feuilletez des monographies ou des manuels scolaires. Faites des entrevues avec des experts. Visitez les villes où se déroulera votre action. Pour en savoir plus, lisez mon article L’importance des recherches pour l’écriture d’un roman ». Erreur 4 Accorder peu d’importance à la cohérence Pour certains auteurs, la cohérence, c’est accessoire. Par exemple, le personnage de Justine » aura les yeux bleus à la page 5, et les yeux bruns à la page 26. De la même manière, Alexandre » serait présenté au début comme un grand sensible, alors qu’au milieu de l’histoire, il ferait preuve d’une froideur extrême — et aucun évènement majeur ne l’aurait transformé entre temps. La cohérence, c’est comme la fondation d’un bâtiment si elle est couverte de fissures, tout va s’écrouler. Les erreurs de cohérence peuvent être mineures comme dans l’exemple de la couleur des yeux et se corriger assez facilement. D’autres fois, par contre, c’est majeur les personnages agissent en contradiction avec leurs caractéristiques fondamentales, sans raison apparente, et une solide réécriture est nécessaire pour rectifier le tout. Il ne faut pas avoir peur d’effectuer ce travail essentiel. Un lecteur qui lit une histoire incohérente va décrocher très rapidement. Il n’aura plus confiance envers l’oeuvre ni envers l’auteur. Pour éviter cette erreur Prenez de nombreuses notes au fur et à mesure que vous écrivez. Remplissez des fiches de personnages pour bien décrire vos protagonistes, autant sous leurs aspects physiques que mentaux, et consultez régulièrement ces fiches. Relisez-vous et faites les changements appropriés. Erreur 5 Commettre des erreurs de point de vue Lorsqu’on écrit une histoire, il faut choisir comment on la raconte. On peut l’écrire au je » ou au il ». Et même lorsqu’on l’écrit à la 3e personne, on peut choisir d’avoir une narration omnisciente ou alignée sur un seul personnage vous pouvez en savoir davantage sur les principaux types de narrateurs. Dans une narration au je » ou une narration à la 3e personne alignée sur un seul personnage, bien des auteurs vont exposer les pensées des personnages secondaires dans la narration, alors que ce n’est pas permis. Dans ces types de narrations, on peut seulement connaître les pensées du personnage principal, point à la ligne. Bien sûr, le personnage principal peut déduire ce que les autres pensent, mais dans ce cas, il faut présenter l’information comme telle. Si vous avez du mal à comprendre ce type d’erreur, je vous invite à lire un article entièrement consacré au sujet. Pour éviter cette erreur Prenez conscience du type de narrateur que vous employez, et connaissez les règles qui l’accompagnent. Relisez votre texte et repérez les erreurs de point de vue. Apportez les modifications nécessaires. Vous voulez apprendre mes meilleurs trucs du métier? Pour faciliter votre cheminement en tant qu'auteur, lisez mon livre Comment écrire plus. Il contient des trucs pour économiser du temps, des méthodes de travail éprouvées, de même que des suggestions de logiciels qui augmenteront votre efficacité durant la réalisation de votre roman, à toutes les étapes de création. Cliquez ici pour le lire dès aujourd'hui! Autres articles dans ce dossier Recevez un modèle Word gratuit et des conseils d’écriture mensuels Abonnez-vous à mes conseils d’écriture mensuels et obtenez un modèle Word .doc pour commencer votre manuscrit littéraire du bon pied. En savoir plus sur cette offre Le 23/07/2011 à 21h44 Membre super utile Env. 10000 message Lyon 69 Bonsoir, Pour conclure, le retour d'expérience 1 - dépose du lambris existant une AM 14 juillet plus virade à la déchetterie 2 jours plus tard. 2 - appros une matinée j'ai opté pour de la laine de bois / chanvre en 140 mm pour isoler et deux voyages nécessaires 3- pose de la laine de bois entre solives >> assez long et pénible poussière une journée et demi. La LdB est en 57cm par 120 cm et l'espace entre solive très variable entre 40 et 30 cm... Donc un max de coupes en plein air couteau électrique SEB récupéré dans le grenier de ma cousine. Comme on peut le voir, j'ai coupé à l'espacement des solives dans la longueur de 120 cm du panneau... Donc, ce sont de petits morceaux pas faciles à bien plaquer l'un copntre l'autre. Samedi 16 juillet, l'isolant est posé, juste avant l'arrivée de la pluie. 4 - Dimanche 17 pose d'un pare-vapeur . Polyane tout bête. Et je commence la pose du lambris.... Comme prévu , deux jours de boulot . Difficile de dépasser 6 heures de boulot par jour.. Cervicales en compote... Mardi 19 juillet, lambris terminé, rest à poser la corniche casse-misère sur tout le pourtour de la pièce. Pas si facile . La pièce est en trapèze et les coupes au bon angle dans les coins fatiguent les neurones... Bon, c'est fini... Au passage , j'ai changé l'alim en fil alu de 60 ans d'âge avec in isolant qui tombait en poussière de l'éclairage central . La barre à rideau est remontée. Mercredi 20 juillet Je nettoie tout, remet le lit et l'armoire en place, elle est pas belle notre chambre toute neuve ??? Au final Jeudi-vendredi-samedi -dimanche -lundi- mardi 6 jours à mon rythme cool... ET on s'étonne parfois du prix de la main d'oeuvre.... 0 Sommaire De l’analpha­bétisme Analpha­bète, illettré, quelle différence ? Combien y a-t-il d’analpha­bètes en Belgique ? Quelle est la situation dans le reste de l’Europe ? Et dans le monde ? Comment se fait-il que des gens sortent de l’école sans savoir ni lire ni écrire alors que l’enseignement est obligatoire ? L’illettrisme est-il à mettre en liaison avec des capacités intellectuelles limitées ? Quand estime-t-on qu’on n’est plus analpha­bète ? De Lire et Écrire Depuis quand existe l’alpha­bétisation des adultes ? Par qui est organisée l’alpha­bétisation ? Depuis quand existe Lire et Écrire ? Pourquoi a-t-on créé Lire et Écrire ? Quelles sont les revendications de Lire et Écrire ? Quelles sont les actions de Lire et Écrire ? Avec quels moyens fonctionne Lire et Écrire ? Des publics Y a-t-il un profil-type des personnes analpha­bètes ou illettrées ? Les analpha­bètes sont-ils tous des immigrés ? Quels pourcentages d’étrangers et de Belges y a-t-il dans les cours d’alpha­bétisation au sein de Lire et Écrire ? Les personnes qui suivent des cours d’alpha­bétisation sortent-elles toutes de l’enseignement spécialisé ? Y a-t-il plus d’hommes ou de femmes dans les cours d’alpha­bétisation ? Quelle tranche d’âge est la plus représentée dans les cours d’alpha­bétisation ? Quelle est la situation socio­professionnelle des personnes qui suivent une formation d’alpha­bétisation ? En 2012, selon l’étude menée par la Fédération Wallonie-Bruxelles, plus de 20 000 personnes ont suivi des formations alors qu’on estime à 400 000 le nombre de personnes en difficulté de lecture et d’écriture…Comment expliquer cet écart ? Qu’est-ce qui motive les analpha­bètes à s’inscrire aux cours ? Comment repérer les personnes en difficulté de lecture et d’écriture ? Que faire face à une personne analpha­bète ? Comment motiver des gens qui ne sont pas vraiment demandeurs d’une formation ? Une personne a-t-elle le droit de refuser de suivre une formation d’alpha­bétisation qu’on lui propose ? Des formations À qui s’adressent les cours d’alpha­bétisation ? À partir de quel âge peut-on suivre une formation d’alpha­bétisation ? Est-ce comme à l’école ? Quelles sont les activités proposées aux apprenants ? Avec une bonne méthode, n’importe qui pourrait-il alpha­bétiser ? Combien de temps faut-il pour apprendre à lire et à écrire à l’âge adulte ? En quoi l’alpha­bétisation est-elle une action d’Éducation permanente ? L’alpha­bétisation, est-ce comme une formation au Forem ou à Bruxelles Formation ? Trouve-t-on plus facilement du travail après la formation ? Après l’alpha­bétisation, y a-t-il d’autres formations ? Combien y a-t-il de personnes dans les groupes ? Y a-t-il des cours individuels ? Y a-t-il des cours pour les Belges d’origine ? Est-ce que ce sont des enseignants qui donnent cours ? Quelles sont les formations organisées pour les formateurs en alpha­bétisation ? Y a-t-il des formateurs bénévoles ? Combien y a-t-il de formateurs ? Y a-t-il des formations d’alpha­bétisation partout en Belgique ? Comment les candidats apprenants sont-ils accueillis et orientés par Lire et Écrire ? Peut-on s’inscrire à tout moment ? Est-ce gratuit ? Y a-t-il des services de crèche-garderie pour les enfants dont les parents suivent une formation ? Comment les formations sont-elles organisées, selon quels horaires et quelle durée ? Obtient-on un diplôme à la fin de la formation ? Quand on est inscrit, doit-on suivre obligatoirement tous les cours ? Peut-on arrêter la formation en cours de route ? Peut-on suivre les cours aussi longtemps qu’on le désire ? Les présences au cours sont-elles contrôlées ? La formation donne-t-elle droit aux allocations familiales ? La formation apporte-t-elle un changement au statut de chômeur ? de bénéficiaire du revenu d’intégration sociale ? d’invalide ? Les personnes en formation continuent-elles à toucher les allocations de chômage, du CPAS, de la mutuelle ? Les frais de déplacement sont-ils remboursés ? Peut-on suivre une formation en alpha­bétisation quand on travaille ? Est-ce que venir en formation peut entrainer des ennuis ? Peut-il arriver de refuser quelqu’un ou d’exclure une personne des cours ? En savoir plus Où peut-on trouver des informations supplémentaires ? Si une de vos questions n’a pas trouvé de réponse… De l’analpha­bétismeAnalpha­bète, illettré, quelle différence ? Il n’existe pas de définition scientifique et universelle de l’analpha­bétisme et de l’illettrisme, donc des analpha­bètes et des illettrés. Ce sont des notions subjectives qui dépendent de décisions arbitraires. Dans sa première définition de 1958, l’Unesco décrit l’analpha­bète fonctionnel comme une personne incapable de lire et d’écrire, en le comprenant, un énoncé bref et simple de faits en rapport avec la vie quotidienne. Le plus souvent, cette personne a été à l’école sans pour autant y avoir acquis ces savoirs de base. Le terme illettré », utilisé en France, peut être consi­déré comme synonyme d’analpha­bète fonctionnel. Si le Petit Larousse 2016 distingue l’analpha­bète qui n’a jamais appris à lire et à écrire de l’illettré qui ne maitrise ni la lecture ni l’écriture, cette distinction est absolument inefficiente pour caractériser deux types de publics tant les histoires personnelles, les connaissances, les expériences, les représentations, les stratégies divergent d’un individu à l’autre. Elle ne précise pas non plus ce que l’on entend par maitrise » de l’écrit. En 1978, l’Unesco élargit sa définition ­Une personne est analpha­bète du point de vue fonctionnel si elle ne peut se livrer à toutes les activités qui requièrent l’alphabétisme aux fins d’un fonctionnement efficace de son groupe ou de sa communauté et aussi pour lui permettre de continuer d’utiliser la lecture, l’écriture et le calcul pour son propre développement et celui de la communauté. Combien y a-t-il d’analpha­bètes en Belgique ? Puisque l’analpha­bétisme est une notion subjective, il n’y a pas moyen de répondre à cette question. L’estimation de la population qui a ou non une maitrise suffisante de l’écrit ou d’autres compétences varie selon le niveau où l’on place la barre des compétences requises ». L’OCDE, qui met le curseur très haut, procède régulièrement à des enquêtes d’évaluation des compétences en littératie de la population. Dans les 24 pays ayant participé à l’édition 2012 enquête PIACC OCDE, environ 15,5 % des adultes âgés de 16 à 65 ans ont obtenu un faible niveau de compétences ils se situent au niveau 1 de l’échelle mesurant le niveau de compétences en littératie, voire en deçà. Selon les pays, ce pourcentage va de 5 % à 28 %. La Fédération Wallonie-Bruxelles n’ayant pas participé à ces enquêtes, Lire et Écrire maintient le pourcentage habituellement avancé pour la Belgique francophone de 10 % de la population adulte analpha­bète ou illettrée. Une estimation réaliste si on la compare aux résultats obtenus par les enquêtes menées dans des pays comparables aux nôtres. En France, une étude plus précise sur le taux d’illettrisme enquête IVQ menée en 2012 parmi les personnes âgées de 18 à 65 ans et scolarisées en France montrent que 7 % de ces personnes sont en très grande difficulté avec l’écrit. Mais ce qui importe, ce ne sont pas les chiffres. C’est que tous les adultes qui le souhaitent puissent trouver près de chez eux une formation d’alphabétisation de qualité adaptée à leurs besoins. Et ce, qu’ils soient 400, 4 000, 40 000 ou 400 000. Quelle est la situation dans le reste de l’Europe ? Et dans le monde ? En 2016, selon l’Unesco, on compte 758 millions d’adultes analpha­bètes dont deux tiers de femmes. Dans les pays industrialisés, la situation est semblable à celle de la Belgique. On constate effectivement que, en 2017, près de 15 % des enfants quittent l’enseignement primaire sans le Certificat d’études de base CEB. Les causes de ces échecs sont multiples. Elles sont le plus souvent liées à des ruptures familiale, scolaire, sociale, identitaire, culturelle. Elles sont également toujours liées à la relation difficile, voire antagoniste, entre une appartenance sociale et le monde des savoirs scolaires », cela, dans le contexte d’un système scolaire particulièrement discriminant et inéquitable. Plus globalement, Lire et Écrire considère que l’analpha­bétisme n’est pas un problème individuel mais a pour cause et conséquence l’exclusion sociale, culturelle, politique et économique sévissant dans notre société. Une enquête auprès des adultes ayant été scolarisés en Belgique et suivant des cours d’alpha­bétisation a montré que ces personnes ont connu un échec précoce, entrainant l’arrêt du processus d’apprentissage, le décrochage hâtif, de nombreux redoublements ; n’ont pas bénéficié d’un soutien pédagogique adapté ; ont ressenti un fort sentiment de rejet de la part de l’institution scolaire ; ne se sont pas senties reconnues dans un cadre culturel éloigné de leur milieu familial d’ est-il à mettre en liaison avec des capacités intellectuelles limitées ? Non. L’illettrisme est dû à un arrêt trop précoce de l’apprentissage ou aux difficultés décrites dans la réponse à la question précédente. Ces difficultés peuvent être résolues dans un contexte différent. Les actions de la majorité des associations d’alpha­bétisation ne s’adressent pas aux personnes qui souffrent de handicap mental. Quand estime-t-on qu’on n’est plus analpha­bète ? Comme nous l’avons relevé plus haut, la notion d’analpha­bétisme est éminemment subjective et relative. Chacun définit les savoirs de base qu’il estime nécessaires pour mener à bien ses projets, en fonction de son environnement. Certains arrêtent les cours satisfaits de savoir écrire leur adresse, d’autres veulent savoir lire le journal, écrire un roman,… Cependant l’évolution de la société conduit à mettre la barre de plus en plus haut et à élargir le champ des compétences. Ainsi, pour l’Unesco, en 1978, n’est plus analpha­bète toute personne qui a acquis les connaissances et compétences indispensables à l’exercice de toutes les activités où l’alpha­bétisation est nécessaire pour jouer efficacement un rôle dans son groupe et sa communauté, et dont les résultats atteints en lecture, écriture et arithmétique sont tels qu’ils lui permettent de continuer à mettre ces aptitudes au service de son développement propre et du développement de la communauté, et de participer activement à la vie du pays. Pour sa part, Lire et Écrire estime que le champ de l’alpha­bétisation recouvre les savoirs de base acquis à l’issue de l’enseignement primaire. De Lire et ÉcrireDepuis quand existe l’alpha­bétisation des adultes ? Si l’alpha­bétisation a existé de tout temps, c’est à la fin des années 1960 que des initiatives d’alpha­bétisation pour migrants, portées par des militants bénévoles, se sont multipliées et développées dans les principales villes du pays. Ces associations, qui existent encore aujourd’hui, sont à la base du développement et de la structure très majoritairement associative de l’alpha­bétisation en Fédération Wallonie-Bruxelles. Au début des années 1980, deux d’entre elles, ATD Quart Monde et le Collectif d’alphabétisation, ont constaté la persistance de l’analpha­bétisme parmi la population belge et ont attiré l’attention de l’opinion publique, des pouvoirs publics et des mouvements ouvriers sur cette problématique. Par qui est organisée l’alpha­bétisation ? Aujourd’hui, en Fédération Wallonie-Bruxelles, des cours d’alpha­bétisation sont organisés par des écoles de Promotion sociale, des services publics, tels des CPAS, et environ 230 associations d’alpha­bétisation, dont Lire et Écrire. En 2012, selon l’enquête menée par la Fédération Wallonie-Bruxelles plus de 20 000 personnes ont suivi des cours d’alphabétisation, de formation de base ou de Français langue étrangère FLE de base. Rares sont les associations qui se consacrent exclusivement à l’alpha­bétisation. La plupart ont créé des cours d’alpha­bétisation pour répondre aux demandes des personnes qui participaient à leurs activités ou s’adressaient à elles pour l’un ou l’autre service. Ces associations sont très diverses maisons de quartiers, associations féminines, maisons de jeunes, maisons médicales, écoles de devoirs, centres culturels, bibliothèques, organismes d’insertion socio­professionnelle ou d’accueil des primo-arrivants, centres d’expression et de créativité, associations d’Éducation permanente, etc. Certaines reposent entièrement sur le volontariat ; d’autres ne travaillent qu’avec des salariés. Depuis quand existe Lire et Écrire ? Lire et Écrire a été créée en 1983, par quatre associations de formation continue et d’Éducation permanente, portées par les mouvements ouvriers chrétien et socialiste. Lire et Écrire est structurée en régionales réparties sur l’ensemble du territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces régionales sont coordonnées aux niveaux de la Région wallonne, de la Région de Bruxelles-Capitale et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En savoir plus… Pourquoi a-t-on créé Lire et Écrire ? Lire et Écrire a été créée pour que tout adulte qui le souhaite puisse trouver près de chez lui une formation en alpha­bétisation de qualité adaptée à sa demande. Elle s’est donnée trois grands objectifs attirer l’attention de l’opinion publique et des pouvoirs publics sur la persistance de l’analpha­bétisme et sur l’urgence d’en combattre les causes et d’y apporter des solutions ; promouvoir le droit effectif à une alpha­bétisation de qualité pour tout adulte qui le souhaite ; développer l’alpha­bétisation dans une perspective d’émancipation, de participation et de changement social vers plus d’ sont les revendications de Lire et Écrire ? Pour Lire et Écrire, il s’agit de revendiquer le droit à l’alpha­bétisation pour tous, c’est-à-dire que chacun ait le droit de choisir librement une formation répondant à ses attentes et à ses besoins ; que chacun ait le droit de poursuivre cette formation le temps quil juge nécessaire pour atteindre ses objectifs ; que chacun puisse trouver près de chez lui une alpha­bétisation de qualité, reconnaissant ses expériences et ses savoirs, ses capacités et ses rythmes d’apprentissage, sa culture et sa communauté ; que chacun puisse apprendre à lire et à écrire, mais aussi qu’il ait le droit de questionner et de réfléchir, de recourir à l’imagination et à la création, d’écrire et lire son histoire ; que chacun puisse accéder à une réelle participation économique, sociale, culturelle et politique, car sans cette participation, il n’y a pas de raison d’apprendre… Outre cette revendication de base, Lire et Écrire produit régulièrement des cahiers de revendications précises à l’attention des différents pouvoirs publics. En savoir plus… Quelles sont les actions de Lire et Écrire ? Lire et Écrire mène plusieurs types d’actions. Elle organise des cours d’alpha­bétisation et propose différents services tels l’accueil et l’orientation du public, la formation de formateurs, le conseil pédagogique, des centres de documentation, l’édition et la diffusion de matériel pédagogique. Lire et Écrire met en œuvre des campagnes de sensibilisation et d’interpellation politique, mobilise des réseaux d’acteurs, réalise des études et des recherches. Avec quels moyens fonctionne Lire et Écrire ? Lire et Écrire reçoit des subsides des pouvoirs publics belges et européen. Lire et Écrire est une ASBL, reconnue comme mouvement d’Éducation permanente, les régionales wallonnes sont également reconnues comme organismes d’insertion socio­professionnelle. Depuis 2010, Lire et Écrire Bruxelles est mandatée comme Centre régional pour le développement de l’alphabétisation et de l’apprentissage du français pour adultes CRéDAF. Des publicsY a-t-il un profil-type des personnes analpha­bètes ou illettrées ? Non. Il n’y a pas de profil-type de ces personnes. Ces publics sont extrêmement diversifiés. Et ce, tant au niveau de leurs histoires de vie, de leurs parcours scolaires, de leurs situations familiales et socio­professionnelles, de leurs cultures, de leurs acquis et de leurs projets. Les analpha­bètes sont-ils tous des immigrés ? Non. Il existe aussi des personnes d’origine belge en situation d’analpha­bétisme. Quels pourcentages d’étrangers et de Belges y a-t-il dans les cours d’alpha­bétisation au sein de Lire et Écrire ? Les personnes de nationalité étrangère sont majoritaires selon l’enquête menée en 2018 par Lire et Écrire dans ses propres lieux de formation 66 % au total, mais 60 % en Wallonie et 73 % à Bruxelles. Ces personnes proviennent pour la plupart de pays non européens. Notons toutefois qu’à Bruxelles, la grande majorité des apprenants de nationalité belge sont des personnes qui ont acquis la nationalité. Les personnes qui suivent des cours d’alpha­bétisation sortent-elles toutes de l’enseignement spécialisé ? Non. Seulement 3 % des personnes qui suivent les cours d’alpha­bétisation ont fréquenté l’enseignement spécialisé. Rappelons que près de 15 % des jeunes sortent de l’enseignement primaire normal sans avoir obtenu le Certificat d’études de base. Et nombre d’entre eux ne rattraperont pas leurs lacunes au cours de leur scolarité secondaire. Il faut également souligner que la fréquentation de l’enseignement spécialisé de type 8 est très souvent davantage liée à des problèmes sociaux qu’à des problèmes cognitifs. Y a-t-il plus d’hommes ou de femmes dans les cours d’alpha­bétisation ? Il y a une majorité de femmes dans les cours à Lire et Écrire 59 % en 2018. Quelle tranche d’âge est la plus représentée dans les cours d’alpha­bétisation ? En 2018, la plus grande partie du public à Lire et Écrire 51 % a entre 25 et 44 ans et 37 % ont entre 45 et 65 ans. La part des personnes de plus de 65 ans est de 3 %, et celle des jeunes de moins de 25 ans est de 9 %. Quelle est la situation socio­professionnelle des personnes qui suivent une formation d’alpha­bétisation ? En 2018, selon l’enquête menée au sein de Lire et Écrire, 34 % dépendent du CPAS, 22 % sont demandeurs d’emploi indemnisés et 6% ont un emploi. 1 % sont prépensionnés et 4 % perçoivent une allocation autre. 27 % sont sans revenus personnels femmes et hommes au foyer, demandeurs d’emploi non indemnisés, étudiants, demandeurs d’asile, détenus. En 2012, selon l’étude menée par la Fédération Wallonie-Bruxelles, plus de 20 000 personnes ont suivi des formations alors qu’on estime à 400 000 le nombre de personnes en difficulté de lecture et d’écriture…Comment expliquer cet écart ? En dehors du fait que l’offre est effectivement insuffisante pour répondre à la demande, ces personnes peuvent ignorer que des cours existent ; vivre mal leur situation d’analpha­bétisme, ne pas parvenir à vaincre peurs et tabous et ne pas oser pousser la porte d’une association ; ne pas vouloir apprendre à lire et à écrire ; ne pas éprouver le besoin de s’inscrire dans une formation ; ne pas se considérer comme analpha­bète, ne pas s’identifier à ceux que la société appelle analpha­bètes ». D’autre part, des problèmes de mobilité absence de moyens de transports en milieu rural et des problèmes d’horaires peu adaptés aux travailleurs, par exemple constituent également des freins à la participation. Qu’est-ce qui motive les analpha­bètes à s’inscrire aux cours ? On constate que les personnes viennent le plus souvent s’inscrire quand elles vivent une situation de changement enfants qui rentrent à l’école, départ des enfants, perte d’emploi, veuvage… Situations qui entrainent de nouveaux besoins ou de nouvelles disponibilités et possibilités. Apprendre à lire et à écrire n’est jamais une fin en soi mais un moyen pour se débrouiller dans la vie courante ; devenir plus autonome dans ses démarches administratives, sa vie familiale, ses déplacements, ses loisirs… ; se servir de nouveaux outils de communication ; trouver du travail ; suivre d’autres formations ; obtenir un diplôme ; acquérir plus de confiance en soi ; reconstruire une image positive de soi ; suivre la scolarité de ses enfants ; s’informer, développer ses connaissances, s’épanouir personnellement ; participer à la vie sociale, politique et culturelle ; accéder au monde de l’écrit et au plaisir de lire et d’écrire ; écrire l’histoire de sa vie ; etc. Les personnes analpha­bètes n’osent pas toujours parler de leur situation et il n’y a pas toujours de signes et de comportements visibles à partir desquels on peut reconnaitre un analpha­bète. On peut cependant être attentif à une série d’indices un parcours scolaire chaotique et une absence de diplôme ; des difficultés à s’exprimer et à produire un récit cohérent chronologie et emploi des temps, articulateurs logiques, syntaxe et vocabulaire approximatifs,… ; réticence, voire refus, sous différents prétextes, de remplir ou de lire des documents J’ai oublié mes lunettes., Je les remplirai à la maison., Pouvez-vous me dire quelles sont les offres d’emploi ?, Je suis dyslexique., etc. ; refus d’une formation professionnelle, d’un poste de travail, d’une augmentation de ses responsabilités… ; écriture laborieuse de son nom et de son adresse ; faire face à une personne analpha­bète ? L’expérience a montré qu’il est préférable d’en parler et qu’une discussion sur le sujet a des effets positifs car cela permet de dédramatiser la situation. Pour faciliter la discussion essayer d’en parler le plus normalement possible ; dire qu’il y a beaucoup de personnes qui rencontrent le même problème ; faire apparaitre que ce n’est pas une question de tare » personnelle, que la personne n’est pas responsable de cette situation ; souligner et valoriser les autres savoirs et compétences de la personne ; dire qu’il est possible de faire quelque chose, notamment de suivre des cours pour adultes ; dire que suivre une formation alpha ce ne sera pas comme à l’école ; proposer d’aider à établir le premier contact avec Lire et Écrire ; etc. Il est également important d’analyser les demandes et besoins réels de la personne et de ne pas lui proposer, comme seule et unique solution, une formation d’alpha­bétisation. La priorité de la personne peut être de régler des problèmes de survie, des problèmes personnels ou sociaux, de trouver du travail, de participer à d’autres types d’activités… Comment motiver des gens qui ne sont pas vraiment demandeurs d’une formation ? L’alpha­bétisation n’est pas le remède » à tous les maux et ne doit pas être prescrite » à tout prix. Il peut y avoir de bonnes raisons de ne pas s’alpha­bétiser ce n’est que si l’on pense que la maitrise de la lecture et de l’écriture va pouvoir effectivement améliorer sa situation que l’on peut décider de s’investir dans l’alpha­bétisation. Il s’agit de prendre le temps de comprendre la situation de chaque personne, de voir ce qui est susceptible de lui convenir, de s’interroger avec elle sur la nature des difficultés rencontrées, de l’aider à définir ses priorités et d’identifier les freins qui s’opposent à la réalisation de ses objectifs. Une personne a-t-elle le droit de refuser de suivre une formation d’alpha­bétisation qu’on lui propose ? Oui. Pour Lire et Écrire, suivre une formation en alpha­bétisation ne peut être qu’un acte volontaire. Il est en effet impossible d’apprendre à lire sous la contrainte. Cependant, il existe actuellement une forte pression sociale à la formation. De plus, certaines personnes subissent des pressions de la part des CPAS, conditionnant l’octroi de l’aide sociale à la fréquentation d’une formation. Il en va souvent de même auprès de certains services du Forem, d’Actiris et de l’ONEm… Dans les cas de refus ou de résistance, le rôle de l’association est de prendre contact avec le prescripteur » pour engager la discussion entre les différents acteurs concernés. Des formationsÀ qui s’adressent les cours d’alpha­bétisation ? Les cours d’alpha­bétisation s’adressent à toute personne de plus de 18 ans, belge ou étrangère, pour autant qu’elle n’ait jamais été scolarisée, ou qu’elle ait été scolarisée sans avoir obtenu aucun diplôme, ou qu’elle ait été scolarisée en ayant obtenu au maximum un diplôme primaire, sans pour autant maitriser les savoirs de base. Les cours d’alpha­bétisation ne s’adressent donc aux étrangers – qu’ils parlent ou non le français – que pour autant qu’ils répondent à ces mêmes critères et donc qu’ils ne maitrisent pas l’écrit dans leur langue. Les personnes scolarisées au-delà de ces critères ne doivent normalement pas être orientées vers l’alpha­bétisation les étrangers non francophones doivent être orientés vers les cours de français langue étrangère organisés notamment par l’enseignement de Promotion sociale ; les Belges et les étrangers francophones vers d’autres formations en fonction de leur projet personnel remise à niveau, formation de base, formation préprofessionnelle. À partir de quel âge peut-on suivre une formation d’alpha­bétisation ? L’enseignement étant obligatoire jusqu’à 18 ans, les formations s’adressent aux plus de 18 ans. Par ailleurs, plusieurs associations d’alpha­bétisation organisent également des écoles de devoirs et participent à des projets d’appui scolaire. Est-ce comme à l’école ? Lire et Écrire propose des formations basées sur une pédagogie participative adaptée aux adultes. Lire et Écrire développe une approche pédagogique respectant les personnes, suivant leur rythme d’apprentissage, prenant en compte leur histoire individuelle et collective, liée aux problèmes qu’elles ont à affronter dans leur vie quotidienne, favorisant la solidarité, le respect des différences, l’autonomie et la participation à la transformation des rapports sociaux, économiques, politiques et culturels en rapports justes et égalitaires. Le plus souvent, les formations se déroulent en groupes d’environ 15 personnes. Ces groupes peuvent être organisés de diverses manières en fonction d’un projet, du niveau de connaissance,… Il n’y a pas de programme préétabli, les formateurs s’adaptant aux projets et besoins de chacun. Les apprentissages sont basés sur les expériences vécues par les membres du groupe et leurs centres d’intérêt. Les supports, outils et démarches utilisés sont sont les activités proposées aux apprenants ? L’offre de formation varie d’une association à une autre. On peut y retrouver des formations centrées sur l’expression orale, la lecture, l’écriture, les mathématiques. Des activités variées sont aussi proposées telles que ateliers d’écriture, arts plastiques, théâtre, visites culturelles, histoire, vie sociale, initiation à l’informatique et aux technologies de l’information et de la communication… Avec une bonne méthode, n’importe qui pourrait-il alpha­bétiser ? Non. Aucun manuel tout fait ne peut permettre d’alpha­bétiser. Être formateur ce n’est pas appliquer des recettes mais être capable de construire ses outils et d’adapter sa méthodologie en fonction du public. Cela nécessite une formation spécifique, des capacités relationnelles et pédagogiques, un questionnement et une recherche permanente. Cette approche est développée dans le cadre de référence pédagogique de Lire et Écrire, document téléchargeable sur notre site dès la fin de l’année 2017. Combien de temps faut-il pour apprendre à lire et à écrire à l’âge adulte ? Ce temps est variable en fonction de chaque personne et peut dépendre de nombreux facteurs tels que le niveau de connaissance préalable, le rythme d’apprentissage, la disponibilité, le nombre d’heures de formation par semaine, le travail effectué ou non à domicile, l’âge, l’histoire personnelle, la motivation, le projet de la personne, l’adéquation du modèle pédagogique et des outils utilisés par le formateur. L’apprentissage de la lecture et de l’écriture est particulièrement complexe. Il met en jeu de multiples éléments et de nombreux savoirs. Rappelons qu’un enfant de 6 ans qui rentre en 1re primaire, en maitrisant tous les nombreux prérequis nécessaires, va bénéficier chaque année de 400 heures de cours centrés sur la lecture et l’écriture. Et qu’un adulte qui suit 4 heures de cours par semaine, pendant un an, bénéficie de 160 heures de cours au maximum… En quoi l’alpha­bétisation est-elle une action d’Éducation permanente ? L’alpha­bétisation est un outil d’émancipation et s’inscrit dès lors dans le champ de l’Éducation permanente, si l’on considère que l’alpha­bétisation n’est jamais une fin en soi. Il s’agit toujours d’apprendre à lire pour… pour aider les enfants, pour trouver du travail, pour sortir de chez soi, pour entrer dans la société, mais aussi pour se débrouiller seul, pour être libre, pour mieux comprendre le monde, pour savoir se défendre ; alpha­bétiser c’est donner des outils – parmi d’autres – pour comprendre le monde, pour s’y situer, pour développer ses capacités d’analyse et de réflexion critique, pour y agir socialement, économiquement, culturellement et politiquement ; alpha­bétiser c’est aussi vouloir que tous puissent exercer leur droit d’apprendre, c’est-à-dire, le droit de lire et d’écrire, le droit de questionner et de réfléchir, le droit à l’imagination et à la création, le droit de lire son milieu et d’écrire l’histoire, le droit d’accéder aux ressources éducatives, le droit de développer ses compétences individuelles et collectives… ; l’alpha­bétisation suppose le non enfermement dans des situations d’exclusion car elle implique la pleine participation de tous, participation qui est à la fois le but et la condition de l’apprentissage. C’est dans le courant d’alphabétisation populaire que s’inscrit Lire et est-ce comme une formation au Forem ou à Bruxelles Formation ? L’alpha­bétisation s’adresse à tous les publics et pas exclusivement aux demandeurs d’emploi. Le but de l’alpha­bétisation – acquérir les savoirs de base – concerne en effet un public beaucoup plus large que celui de l’insertion socio­professionnelle. Les modes d’organisation des associations sont très variés et très souples pour s’adapter au mieux aux demandes et aux besoins du public. L’alpha­bétisation est cependant reconnue comme un élément du parcours d’insertion des demandeurs d’emploi analpha­bètes. Le Forem en Wallonie et Bruxelles Formation reconnaissent donc certaines associations d’alpha­bétisation comme centres d’insertion socio­professionnelle CISP en Wallonie ou organismes d’insertion socio­professionnelle à Bruxelles. Les formations d’alpha­bétisation pour demandeurs d’emploi, organisées par ces associations, sont alors soumises aux règlementations et décrets des Régions sur l’insertion socio­professionnelle. Trouve-t-on plus facilement du travail après la formation ? L’alpha­bétisation peut effectivement aider à trouver ou retrouver du travail, même s’il ne s’agit pas d’apprendre un métier. En effet, suivre une formation non seulement améliore le niveau des connaissances de base mais surtout donne de la confiance en soi, de l’autonomie, un nouveau dynamisme et développe un réseau de relations. L’alpha­bétisation peut aussi permettre d’accéder à des formations et préformations professionnelles. Pour ceux qui ont déjà un emploi, l’alpha­bétisation peut aussi permettre d’en assurer le maintien ou d’exercer de nouvelles responsabilités au sein de l’entreprise. Après l’alpha­bétisation, y a-t-il d’autres formations ? Pendant ou après une formation en alpha­bétisation, les personnes qui le souhaitent devraient pouvoir trouver la formation qu’ils désirent, que ce soit dans le cadre d’une AFT, d’un CISP/OISP, de l’enseignement de Promotion sociale, de l’IFAPME, du Forem, de Bruxelles Formation, d’associations d’Éducation permanente, etc. Nous constatons que, malgré le soutien des associations d’alpha­bétisation, l’accès à une autre formation est parfois très difficile en raison, notamment, d’une offre insuffisante et de l’augmentation du niveau de compétences exigées. Combien y a-t-il de personnes dans les groupes ? Y a-t-il des cours individuels ? Le plus souvent, les cours se donnent en groupe. La dynamique d’un groupe – avec tout ce qu’elle comporte d’échanges, d’écoute, de solidarité… – est importante dans le processus d’apprentissage. La taille des groupes peut varier de 4 à 15 apprenants. Il existe également des formules de travail individuel et personnalisé en complément du travail de groupe ou pour répondre à certains cas spécifiques. Y a-t-il des cours pour les Belges d’origine ? De manière générale, les cours ne sont pas organisés sur base de la nationalité ou de la langue d’origine. Nous pensons en effet que la mixité constitue un enrichissement humain et culturel appréciable. Bien sûr, il n’y aura pas de Belges dans un groupe d’apprentissage du français oral et il pourra y avoir une majorité de Belges dans un groupe d’apprentissage de la langue écrite. On constate que les Belges d’origine ont souvent beaucoup de difficultés à franchir la porte d’un cours d’alpha­bétisation, difficultés parfois renforcées par le fait de se retrouver isolé au sein d’un groupe composé d’immigrés. Aussi, certaines associations, particulièrement attentives à cette situation, mettent en place diverses initiatives pour faciliter leur participation. Est-ce que ce sont des enseignants qui donnent cours ? Être formateur en alpha­bétisation est un métier spécifique auquel une formation d’enseignant ne prépare pas. Il n’existe pas de formation initiale pour les formateurs en alpha­bétisation. Aussi, leurs premières formations sont diverses. La majorité d’entre eux ont un diplôme à orientation pédagogique ou psychosociale. Quel que soit le diplôme de départ, enseignant ou non, les formateurs suivent ou devraient suivre des formations spécifiques au métier de formateur en alpha­bétisation. Quelles sont les formations organisées pour les formateurs en alpha­bétisation ? L’enseignement de Promotion sociale organise une formation de formateur en alpha­bétisation d’une durée de 1 400 heures, permettant d’obtenir un Brevet d’enseignement supérieur BES. Lire et Écrire et d’autres associations organisent des modules de formation de base et de formation continuée spécifique, de durées diverses de 12 à plus de 120 heures en fonction des objectifs et du contenu. Dans le cadre de l’insertion socio­professionnelle, Lire et Écrire organise aussi une formation professionnalisante de 600 heures pour des personnes ayant au maximum le Certificat d’études secondaires inférieures CESI. Y a-t-il des formateurs bénévoles ? En 2012, les bénévoles assurent 10 % de l’offre de formation. La majorité d’entre eux ont un diplôme à orientation pédagogique. Les bénévoles permettent aussi d’élargir l’offre et d’ainsi mieux répondre à la demande. Le bénévolat a toute sa raison d’être car il apporte un plus aux actions d’alpha­bétisation en permettant à des citoyens de s’impliquer dans une action collective. Mais le bénévolat ne doit pas conduire à désengager les pouvoirs publics de leurs responsabilités. L’alpha­bétisation est un droit essentiel dont le financement doit être supporté par l’État. Comme les formateurs salariés, les bénévoles sont vivement encouragés à suivre des modules de formation. Combien y a-t-il de formateurs ? En 2010, dernier chiffre disponible sur cette question, 1 414 personnes se sont impliquées dans les actions d’alpha­bétisation dont 863 qui ont exercé des fonctions pédagogiques. 515, soit 36 % de ces personnes, sont bénévoles. 94 % d’entre elles travaillent comme formateurs. Cependant, les bénévoles travaillant souvent à temps réduit, leur temps de travail représente 2 502 heures de prestation par semaine soit 10 % du temps total. Y a-t-il des formations d’alpha­bétisation partout en Belgique ? En 2010, 175 associations, une quarantaine de services publics ainsi que près de 80 écoles de Promotion sociale organisent des actions d’alpha­bétisation dans plus de 540 lieux répartis sur l’ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. À Bruxelles, des formations sont offertes dans toutes les communes. En Wallonie, en 2010, malgré le nombre important d’opérateurs d’alpha­bétisation, il n’y a qu’un peu plus d’un tiers des communes francophones qui offre effectivement des formations en alpha­bétisation. En Flandre, il existe 13 centres de formation de base, organisant au besoin des cours délocalisés, subsidiés par le ministère de l’Éducation. Comment les candidats apprenants sont-ils accueillis et orientés par Lire et Écrire ? Chaque personne est reçue en entretien particulier. Elle est orientée vers le groupe le plus adapté à sa demande et à ses besoins, en tenant compte des places disponibles dans les associations ainsi que des contraintes d’horaire, de déplacement… S’il s’avère que l’offre de formation ne correspond pas au projet de la personne, une orientation vers un autre organisme lui est habituellement proposée. Peut-on s’inscrire à tout moment ? L’accueil et l’inscription sont possibles à tout moment. Les formations débutent en septembre et en janvier. Dans certaines associations, l’entrée peut s’effectuer tout au long de l’année, en fonction des places disponibles. Est-ce gratuit ? Oui. Sauf auprès de certaines associations qui demandent une participation modique aux frais, de l’ordre de 25 euros par an. Y a-t-il des services de crèche-garderie pour les enfants dont les parents suivent une formation ? La plupart des associations n’organisent pas elles-mêmes un service de garderie pour les enfants. Certaines travaillent en partenariat avec d’autres services organisant la garde d’enfants. Mais le plus souvent, c’est aux parents à trouver une solution pour la garde de leurs enfants. En Wallonie, si l’apprenant a un contrat de formation avec le Forem, il pourra bénéficier d’une intervention financière dans les frais de garderie. Ceci n’est pas le cas à Bruxelles. Chaque association possède sa propre organisation. On relève néanmoins quelques constantes Les horaires de cours proposés sont diversifiés pour répondre au mieux aux besoins et aux diverses demandes. La majorité des formations sont organisées à raison de 4 à 8 heures par semaine 44 % et de 9 à 12 heures 24 % mais certaines associations proposent des formations de plus de 12 heures. Des groupes d’apprentissage sont organisés en fonction des niveaux des personnes ou de projets collectifs exemple passer son permis de conduire. Les cours sont organisés sur base d’une année scolaire, en un ou deux modules. Le rythme des formations est généralement aligné sur le calendrier scolaire. Les activités ont parfois lieu dans des locaux décentralisés. La majorité des associations proposent des cours mixtes et accueillent toutes les nationalités. Cependant certaines associations s’adressent exclusivement à un public un diplôme à la fin de la formation ? En Fédération Wallonie-Bruxelles, seul le ministère de l’Éducation est habilité à délivrer des diplômes. Les associations peuvent délivrer des certificats ou attestations, dont les modèles peuvent varier d’une association à l’autre. Cependant tout adulte peut obtenir le Certificat d’études de base. Ce certificat peut être obtenu de trois manières différentes soit en suivant les modules de l’enseignement de Promotion sociale délivrant ce diplôme, soit en présentant l’épreuve organisée par l’inspection de l’enseignement primaire, soit en présentant un travail de fin d’études Chef-d’œuvre » devant un jury présidé par un inspecteur. Les associations d’alpha­bétisation sont habilitées à préparer les candidats à ces épreuves, en partenariat avec l’ on est inscrit, doit-on suivre obligatoirement tous les cours ? L’inscription dans toute formation suppose de la part de l’apprenant, un engagement à participer à l’ensemble des activités, à fréquenter régulièrement la formation, à prévenir de ses absences et à les justifier, bref, à mettre tout en œuvre pour que la formation se déroule dans de bonnes conditions. De son côté, l’association prend également l’engagement de tout mettre en œuvre pour dispenser une formation de qualité. Peut-on arrêter la formation en cours de route ? Toute personne est libre d’arrêter la formation quand elle le souhaite parce que, soit elle estime avoir atteint ses objectifs, soit des problèmes personnels l’empêchent de continuer, soit elle n’est pas satisfaite de la formation. Cependant, pour les personnes qui ont signé un contrat de formation dans le cadre de l’insertion socio­professionnelle ou dans le cadre d’un suivi par le CPAS, il est nécessaire de respecter l’engagement pris et les procédures prévues. Peut-on suivre les cours aussi longtemps qu’on le désire ? À priori oui. On n’a, de fait, jamais fini d’apprendre à lire. Cependant, sur base d’évaluations régulières, l’association et l’apprenant peuvent décider que celui-ci est arrivé au terme de son parcours au sein de l’association et doit franchir une nouvelle étape. Ils peuvent aussi convenir d’un autre type d’activité ou de formation qui lui conviendra mieux. Les présences au cours sont-elles contrôlées ? Chaque association a son propre mode de fonctionnement à ce sujet. La formation donne-t-elle droit aux allocations familiales ? Oui, mais uniquement pour les personnes de moins de 25 ans si la formation est étalée sur au moins 5 demi-journées et 15 heures de cours par semaine. La formation apporte-t-elle un changement au statut de chômeur ? de bénéficiaire du revenu d’intégration sociale ? d’invalide ? Non. La participation à une formation ne change rien au statut. Les personnes en incapacité de travail doivent cependant demander une autorisation préalable auprès du médecin conseil. Pour les demandeurs d’emploi, les dispenses et les conditions à remplir diffèrent selon le type et la durée de la formation. Les formalités à remplir diffèrent également selon le service régional de l’emploi Actiris, Forem dont ils dépendent. Aucune dispense n’est en principe accordée lorsque les activités du programme de formation n’atteignent pas au moins 20 heures en moyenne par semaine. Les personnes en formation continuent-elles à toucher les allocations de chômage, du CPAS, de la mutuelle ? Oui, les allocations sont toujours payées comme auparavant. Les apprenants qui suivent les cours dans une association reconnue OISP ou CISP et qui ont signé un contrat de formation avec le Forem ou Bruxelles Formation, bénéficient d’une allocation de formation complémentaire à leurs indemnités, d’1 € brut par heure de présence au cours. Les frais de déplacement sont-ils remboursés ? Pour les apprenants qui suivent les cours dans une association reconnue comme OISP ou CISP et qui ont signé un contrat de formation avec le Forem ou Bruxelles Formation, les frais de déplacement sont remboursés. Dans certains autres cas, le CPAS rembourse des frais liés à la formation dont les frais de déplacement. Peut-on suivre une formation en alpha­bétisation quand on travaille ? Oui c’est possible, il existe différentes possibilités. Si le travailleur désire que son milieu de travail ne soit pas informé de sa volonté d’entrer en formation, il existe des cours organisés en dehors du temps de travail en soirée ou parfois le samedi matin. Si le travailleur a la possibilité d’informer son employeur de sa volonté de se former, il peut bénéficier des avantages du congé-éducation payé, qui permettent de suivre la formation en journée et de s’absenter du travail tout en maintenant la rémunération normale payée au moment habituel ; ou de suivre la formation en soirée et de pouvoir récupérer les heures suivies en formation pendant le temps de travail. L’employeur bénéficiera d’un remboursement par heure de congé-éducation prestée pour suivre la formation. Certaines formations destinées aux travailleurs sont organisées de manière collective, en collaboration avec les organisations syndicales et les employeurs, via des négociations de conventions, ou via une participation d’un fonds sectoriel de formation. Est-ce que venir en formation peut entrainer des ennuis ? Non. Cependant, pour les apprenants qui suivent les cours dans une association reconnue comme OISP ou CISP et qui ont signé un contrat de formation avec le Forem ou Bruxelles Formation, il est important de veiller à bien assurer tous les suivis administratifs nécessaires, notamment auprès des organismes payeurs, en vue d’éviter des difficultés et des retards de payement. De plus, pour ces apprenants, il importe de respecter le contrat signé, notamment en ce qui concerne les procédures de rupture de ce contrat. Peut-il arriver de refuser quelqu’un ou d’exclure une personne des cours ? Les associations sont à priori ouvertes à toute personne, sans discrimination. Des personnes peuvent cependant être refusées », et seront alors réorientées dans la mesure du possible s’il n’y a pas de place ; si, après l’entretien d’accueil, il s’avère que l’offre de l’association ne répond pas à la demande de la personne niveau trop élevé, etc. ; s’il s’avère que la personne n’est pas prête à accepter les règles de fonctionnement de l’association telles que le travail en groupe, la mixité, etc. Même si toute exclusion est un échec, il peut effectivement arriver qu’un opérateur soit amené à mettre fin à la formation d’une personne qui ne respecterait pas les règles de civilité élémentaires vol, violence… ou dont les problématiques ne peuvent être prise en charge par l’association assuétudes…. Le plus souvent, l’opérateur a défini ces conditions dans un règlement ». En savoir plusOù peut-on trouver des informations supplémentaires ?En Belgique francophone Ailleurs sur le présent site. Sites web nourris par des opérateurs d’alpha­bétisation ou les pouvoirs publics en charge de la question Bibliothèques publiques et alpha­bétisation Comité de pilotage sur l’alpha­bétisation des adultes Lire et Écrire édite une lettre électronique d’information mensuelle à l’intention des acteurs et sympathisants du secteur. Pour vous y abonner, introduisez votre adresse e-mail dans le formulaire présent en bas de chaque page de notre site web. Lire et Écrire publie le Journal de l’alpha quatre fois par an pour informer les intervenants du secteur et susciter des débats pédagogiques et politiques liés à l’alpha­bétisation des adultes. Lire et Écrire a publié un Cadre de référence pédagogique pour l’alphabétisation, document téléchargeable sur ce site dès la fin de l’année 2017. Chaque année, dans le cadre de l’accord de coopération sur l’alpha­bétisation des adultes conclu entre la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région wallonne et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale, le Comité de pilotage permanent sur l’alpha­bétisation des adultes édite un État des lieux de l’alpha­bétisation en Fédération Wallonie-Bruxelles. On y trouve de multiples informations sur les actions d’alpha­bétisation, leurs enjeux et l’analyse des politiques menées. On peut aussi y lire la présentation d’initiatives spécifiques et l’analyse des enjeux et des politiques menées, etc. Ces brochures sont téléchargeables sur le site du Comité de pilotage sur l’alpha­bétisation des Flandre De federatie Centra voor basiseducatie fédération des Centres d’éducation de base édite un site les pays francophones industrialisés en France ANLCI Agence nationale de lutte contre l’illettrisme en Suisse Association Lire et Écrire au Québec Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminineEn Europe Lire et Écrire et 15 partenaires ont participé au réseau européen de l’alpha­bétisation Eur-Alpha, dont l’ensemble du travail et des actions réalisées entre 2009 et 2012 est disponible en le monde L’Unesco a créé un Portail de l’alpha­bétisation. On y trouve de nombreux documents sur l’analyse de l’analpha­bétisme dans le monde, les statistiques internationales, les enjeux de l’alpha­bétisation, la présentation et l’analyse des politiques et des orientations pédagogiques, et de nombreuses recherches dans le plus… Pour vous aider dans vos recherches et découvrir une documentation riche et détaillée, le Centre de documentation du Collectif Alpha vous ouvre ses portes et son site web. Si une de vos questions n’a pas trouvé de réponse… N’hésitez pas à nous contacter. Pourquoi compter les mots au DELF / DALF ?Comment compter les mots à l’examenDéfinitionNombre de mots pour la production écrite du DELF / DALFRéforme 2020Marge autoriséeExercez-vous à compter les mots ! Pourquoi compter les mots au DELF / DALF ? L’épreuve de production écrite constitue l’une des quatre épreuves du DELF et du DALF. En fonction du niveau que vous passerez, il sera demandé d’écrire un texte où la longueur variera avec une tolérance systématique de ±10%. Un écart supérieur à 10 % pourra être pénalité. Le comptage peut paraître fastidieux, mais il faudra s’y soumettre à condition de savoir comment compter les mots au DELF / DALF. La consigne indiquera toujours le nombre de mots que vous devrez écrire pour votre texte. Il est important de respecter la consigne pour ne pas perdre de points, c’est pour ça que bien compter les mots de votre texte est primordiale. Exemple de sujet pour la production écrite B1. C’est une question simple mais légitime. Ce n’est pas compliqué de compter les mots, encore faut-il savoir ce qu’est la définition d’un mot ». Définition 📌 Ensemble de caractères séparés des autres par deux espacesLe principe général est simple tout ce qui est isolable typographiquement et qui fait sens seul compte pour un mot. Tous les symboles, qui ne sont ni des lettres ni des chiffres, ne comptent pas. Les signes de ponctuation virgule, point, deux points, point-virgule, point d’exclamation, point d’interrogation, traits d’union, tirets, apostrophes, guillemets, parenthèses et crochets ne sont pas comptabilisés. Consigne pour le comptage des mots Quelques exemples Demain, vous allez au bureau ? 5 mots Avez-vous cette robe en petite taille ? 6 mots C’est ce soir qu’il viendra diner 6 mots Je m’appelle Jessica et j’habite aux États-Unis 7 mots Aujourd’hui, il fait beau, si on allait à la piscine ? 10 mots Nombre de mots pour la production écrite du DELF / DALF DELF A1 40 à 50 mots DELF A2 60 à 80 mots DELF B1 160 à 180 mots DELF B2 250 mots environ DALF C1 220 mots environ pour la synthèse de document 250 mots environ pour l’essai argumenté DALF C2 700 mots minimum Réforme 2020 DELF A1 40 mots minimum DELF A2 60 mots minimum 2 exercices DELF B1 160 mots minimum DELF B2 250 mots minimum DALF C1 200 à 240 mots pour la synthèse de document 250 mots minimum pour l’essai argumenté DALF C2 700 mots minimum Bon à savoir ➠ Les sujets de production écrite imposent un minimum de mots mais pas de maximum. N’écrivez pas trop car n’oubliez pas, plus vous écrivez et plus ça prendra de temps il y aura également plus de fautes Marge autorisée Vous n’êtes pas obligé d’écrire exactement le nombre de mots indiqué l’examinateur ne comptera jamais vos mots, environ » signifie que vous avez une marge de + ou – 10 %. Par exemple, pour un essai de 250 mots, vous devrez écrire entre 225 mots minimum et 275 mots maximum. Si vous écrivez trop ou pas assez, vous risquez d’être sanctionné moins 1 point par tranche de 10 %. Conseils du professeur avant de vous présenter à l’épreuve écrite du DELF ou du DALF, entraînez-vous à écrire des essais et/ou des synthèses pour comprendre le volume » demandé. Par exemple, 250 mots, pour certains sera une page entière et pour d’autres seulement la moitié. Attention lors d’une lettre formelle, ne comptez pas le paratexte nom, destinataire, adresse, date, objet…Exercez-vous à compter les mots ! Comptez les mots de ces textes Texte 1 Ce dimanche-là, quelque animation devant l’église me retint dehors après vêpres. Un baptême, sous le porche, avait attroupé des gamins. Sur la place, plusieurs hommes du bourg avaient revêtu leurs vareuses de pompiers ; et, les faisceaux formés, transis et battant la semelle, ils écoutaient Boujardon, le brigadier, s’embrouiller dans la théorie… ✅ Réponse au texte 1 51 mots source Le Grand Meaulnes d’Alain-Fournier Texte 2 Peut mieux faire. Rendue publique le 12 septembre, l’enquête menée par l’association Assureurs Prévention sur l’activité physique des Français âgés est guère enthousiaste. Les raisons ? 80 % des sondés n’atteignent pas l’objectif des 10000 pas quotidien fixé par l’Organisation mondiale de la santé OMS. Et la moitié seulement pratique régulièrement une activité physique ou sportive. ✅ Réponse au texte 2 54 mots source 20 minutes Nous recommandons Grammaire progressive du français – Niveau intermédiaire 4ᵉ édition La référence absolue pour apprendre et progresser en grammaire. Le livre est clair, les explications simples et les exercices sont variés et très intéressants. Cette nouvelle édition comporte 300 exercices interactifs avec dialogues, instructions, exemples et corrigés oralisés un véritable parcours d’évaluation de près de 150 tests auto-correctifs. Commander Ca devrait aussi vous intéresser L’article est un type de texte beaucoup moins demandé que la lettre formelle au DELF B2. Mais il peut toujours tomber », on ne sait jamais et d’ailleurs, c’est un exercice intéressant que vous pouvez très bien rencontrer à un autre moment dans votre apprentissage du français. C’est pourquoi j’ai choisi de l’inclure dans mon guide Production écrite DELF B2. En voici un extrait ! Découvrons le sujet Le magazine de votre université en France invite ses lecteurs à contribuer sur le sujet suivant peut-on être ami avec son professeur sur Facebook ? Vous décidez de participer en exprimant votre opinion dans un article construit et illustré d’exemples pertinents. 250 mots Comment mettre en page un article au DELF B2 ? On ne vous demandera pas d’écrire un article comme un pro, bien sûr. Mais la mise en page compte toujours à l’examen du DELF B2, alors mieux vaut respecter certaines règles. Pour plus de clarté, voyons la présentation générale d’un article sur un schéma Modèle d’article au DELF B2 Et voici l’exemple de production que je vous propose. ÊTRE AMI AVEC SON PROF SUR FACEBOOK UNE BONNE IDÉE ? Tu as probablement déjà croisé un professeur sur le fameux réseau social et… tu as hésité. L’inviter ou pas ? C’est risqué certes, mais une fois les précautions prises, tu vas vite en découvrir les avantages ! Inviter son professeur sur Facebook n’est certes pas sans risque. Le premier évidemment, est qu’il refuse ton invitation ! En effet, pour de nombreux enseignants le réseau social reste synonyme de perte de temps ». Ils prétendront être trop occupés pour regarder tes photos de vacances… Reconnais également qu’un professeur ne peut pas être un ami comme les autres. D’ailleurs, de nombreux étudiants doutent qu’il puisse avoir une vie après les cours ! Il est important pour l’enseignant de savoir garder ses distances. En effet, il joue aussi un rôle d’évaluateur qui doit se faire respecter. Il pourrait également s’inquiéter de sa sécurité, comme le montrent certains cas de harcèlement sur les réseaux. Cependant, ce sont des risques qu’il n’est pas très difficile d’éviter. En effet, le terme d’ ami » sur Facebook est un peu ambigu. Il faudrait plutôt parler de contacts » qui seront plus ou moins proches en fonction de tes préférences. Tu peux notamment paramétrer ton compte pour choisir qui peut regarder tes photos. D’ailleurs, certains enseignants choisissent de créer un compte professionnel, car ils trouvent au réseau social de nombreux avantages sur le plan pédagogique. D’abord, il constitue un excellent moyen de diffuser des informations sur les cours. Ensuite, des élèves un peu timides y trouveront une solution plus rassurante pour poser des questions. Enfin, moins de formalisme dans les échanges peut améliorer par la suite l’ambiance dans la classe. Alors, n’hésite plus à inviter tes enseignants sur Facebook. Si tu sais garder tes distances, tu pourras profiter pleinement de ce nouveau mode de relation pédagogique. Stéphane WATTIER. À vous ! Vous pouvez vous aussi écrire un article sur le même sujet et le poster dans un commentaire. Je vous donnerai ensuite des conseils pour améliorer votre texte, si vous en avez besoin ! Vous avez aimé cet article ? Merci de le partager sur vos réseaux !

combien de temps pour écrire 10 pages